Pau : 400 personnes sous hypnose pour arrêter de fumer

Pau : 400 personnes sous hypnose pour arrêter de fumer
Une séance d'hypnose collective pour permettre aux gens d'arrêter de fumer à eu lieu le samedi 16 janvier, à l'auditorium du Palais Beaumont de Pau.

L’hypnologue Jean-Charles Dupet et le mentaliste Erick Fearson ont proposé, le 16 janvier dernier, une séance d’hypnose collective aux habitants de Pau. Les accros à la cigarette étaient les premiers concernés, puisque le but de la séance était de les aider à arrêter de fumer grâce à l'hypnose. Cette réunion un peu particulière a eu lieu à 20h15, à l’auditorium du Palais Beaumont de Pau. Les spécialistes ont proposé cette session gratuitement, alors qu’ils la réservent d’ordinaire à de petits groupes de 10 ou 15 personnes.

Une démarche en deux étapes

La séance d’hypnose s’est déroulée en deux temps. Les participants ont eu droit à deux heures d’explications sur le tabagisme. L’occasion pour les deux animateurs de préciser la nature de la dépendance au tabac : « Arrêter de fumer n’est pas une question de volonté. Il ne faut pas combattre à travers des sacrifices mais penser à la libération que cela va apporter. Dans ce processus, la dépendance physique ne compte qu’à 5% », explique Jean-Charles Dupet.

Lors de la seconde partie de soirée, l’hypnose débute. Chaque personne dans la salle, plongée dans la pénombre, doit alors fixer un kaléidoscope géant. L’hypnothérapeute entame un phrasé monocorde, uniquement perturbé par la musique relaxante diffusée dans la salle. Les participants s’assoupissent lentement, et sont invités à garder en tête une seule phrase : « Stop, je ne fume plus ».

Une méthode efficace ?

Le journal La République des Pyrénées a interrogé plusieurs personnes venues assister à la séance d’hypnose, dès le lendemain. Heddy Arari, 33 ans, reste mitigé : « Pour moi, ça n’a pas vraiment eu d’effet. Après la séance, je suis allé faire un tour en ville avec mes amis et j’ai refumé. Je ne suis peut-être pas assez réceptif à l’hypnose, car pour ma sœur, ça a l’air de marcher alors que c’est une grosse fumeuse ».

Nohlan Soubirou, 23 ans, est plus confiant : « Pour l’instant, la méthode fonctionne, même si je ressens un peu l’envie. Mais je pense tenir bon. J’ai même testé en soirée avec des amis qui eux aussi n’ont pas repris après la séance. Je fumais un paquet et demi depuis cinq à six ans ».

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